abêtir — (a bê tir ; quelques uns disent a bé tir) 1° V. a. Rendre bête. Une crainte perpétuelle abêtit l esprit. • Cela vous fera croire et vous abêtira, PASC. Moyens, I. • Ils n ont songé [le roi et Mme de Beauvilliers], s écriait il [le duc de… … Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré
abêtir — [ abetir ] v. tr. <conjug. : 2> • v. 1360; de 1. a et bête ♦ Rendre bête, stupide. ⇒ abrutir, crétiniser. « Le fatras qu on impose aux écoliers pour les abêtir et les étioler » (Loti). Pronom. Il s abêtit de jour en jour. ⊗ CONTR. Éveiller … Encyclopédie Universelle
abrutir — [ abrytir ] v. tr. <conjug. : 2> • 1541; de à et brute 1 ♦ Vx ou littér. Rendre semblable à la brute, dégrader l être pensant. « La débauche avait abruti son esprit » (Rousseau). ⇒ altérer, 1. dégrader. 2 ♦ Rendre stupide. ⇒ abêtir,… … Encyclopédie Universelle
assagir — (a ssa jir ) 1° V. a. Rendre sage. L âge assagit les jeunes gens. Les afflictions assagissent ordinairement les hommes. 2° V. n. Devenir sage. Ce verbe a vieilli ; c est dommage ; et bien employé il pourrait renaître. HISTORIQUE XVe s.… … Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré